11 septembre 2007
Chimères
Il est des soirs où
Elle se nourrit de fiction :
Alimenter son fantasme.
S'endormir, vite,
Se dévorer dans sa déraison.
Se glisser dans ces abîmes
cotonneux,
Tendres péchés appliqués chaque
nuit,
Onguents parfumés de
mélancolie.
Autophagie dans le ça.
Mots sublimes,
économes,
Gestes précis, puissants, subtils.
L'inassouvi du songe est insoutenable.
Meurtrie dans sa chair
au son du glas,
Trop matinal et strident,
Elle s'enfouit sous
les draps chauds,
Savoure les souvenirs de la nuit passée.
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