Point morte
rédigé le 14 janvier 2008
Les efforts de la journée anéantis en trois sanglots et huit larmes. Toujours aussi vide enfin de compte. Toujours la coquille qui cherche à se remplir, inlassablement, sans y parvenir. J'ai tous les symptômes, depuis longtemps, comme bien d'autres. Mais je ne veux pas que l'on uniformise ma pensée, je ne souhaite pas atteindre le bonheur dans ce monde-là : c'est impossible anyway. Tout, dans mon environnement, est agencé dans ce but. Et pourtant. Je ne suis toujours pas morte, c'est sans doute bon signe. Je ne dois pas le vouloir tout au fond, malgré l'attrait du ne plus ressentir. C'est la lâcheté qui me tue à petit feu. Les connaissances infinies à acquérir, digérer, assimiler. Les rencontres qui contribueraient à mon ouverture d'esprit. Toujours, je me décourage.