9 février 2008
Everyone is nowhere
Tout le monde a quitté la scène. Je suis seule face au public cruel qui loge, toute fierté au dehors, derrière mes globes oculaires. Cela s'est déjà produit. J'ai réussi à résorber le mal, à l'endormir. Naïve. Il revient plus fort, avec ses crises de larmes sans cause et ses visions d'horreur semblant si proches. Tout départ de moi ou des autres me liquéfie lacrymal sans que je puisse contrôler. Les barrages n'existent pas dans ce monde-là, ni même les castors. Quant aux la(r)mes... Quelqu'un a dit, j'ignore qui quand le contexte et la citation exacte je ne citerai qu'en substance, que certains individus préfèrent mettre fin à leurs jours parce qu'ils aiment trop la vie pour la vivre diminuée. Il avait tout compris. Je crois.
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